La laïcité : un principe essentiel de la République française !

J'ai écrit et diffusé le texte ci-dessous, le 19 octobre 2020, juste après l'horrible et barbare assassinat du professeur Samuel PATY par un musulman tchétchène et juste avant les horribles et barbares assassinats des trois fidèles de la basilique de Nice par un musulman tunisien entré en France par la filière de l'immigration. J'ajoute ce texte en tête du dossier que j'avais consacré les années précédentes au cas de la cantine scolaire de Voglans.

 

Défendre la laïcité, à Voglans aussi !!!
 
Dès mon élection en 2014, je suis intervenu au sein du conseil municipal de Voglans pour demander la suppression des repas sans porc que j’avais vu apparaître vers 2010-2011, à la cantine scolaire de Voglans.
 
J’avais fait cette demande car la cantine municipale, service public non-obligatoire et neutre, ne pouvait installer une dérogation en faveur d’une demande religieuse, ici musulmane, puisque
 que l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 sur la laïcité l'interdit.
 

Cette demande de repas halal (ce qui veut dire légal en langue arabe) constituait, comme le voile islamique, un marqueur fort d’une demande communautariste fondée sur le Coran, qui interdit aux musulmans de manger du porc, animal présenté comme impur et satanique par la tradition musulmane.
 
Malgré mes demandes répétées, tant orales qu’écrites, en commission scolaire ou en séance publique du conseil municipal, le maire, la première-adjointe et d’autres membres de la majorité municipale refusèrent ma demande et me donnèrent des réponses pleines de mauvaise foi du style : « cela n’a rien à voir avec la religion, il ne faut pas faire d’amalgame, le vivre ensemble, etc , etc ».

 

Bref, Les réponses démissionnaires habituellement données par les « élus » qui ne veulent pas voir qu’ils doivent faire face à un projet de contre-société conduit par des gens pour qui les repas ou la pâtisserie halal , le voile islamique, etc, etc sont des marqueurs communautaires et les étendards de leurs tentatives de conquête civilisationnelle de la France.
 
J’avais donc saisi le tribunal administratif de Grenoble qui, à ma grande surprise, a validé cette dérogation et m’a condamné, en 2016, à payer 1200 euros aux élus de la majorité municipale de Voglans. La Cour d’Appel administrative de Lyon a confirmé cette dérogation discriminatoire en 2018 tout en me condamnant à payer 1500 euros à ces mêmes élus favorables à l’islamisation partielle de la cantine municipale de Voglans, qui aurait dû rester neutre ! Voir mon communiqué ci-joint.
 
Bien entendu le maire, sa première-adjointe et les autres membres de la majorité municipale ne se sont pas privés de déblatérer sur moi et de me présenter comme un dangereux extrémiste voire peut-être une sorte de « nazi » dans leurs mémoires délirants auprès de la Cour d’Appel de Lyon alors que j’intervenais simplement comme un conseiller municipal et un patriote soucieux  d’éviter que l’islam entre, à pas feutrés, au sein de la cantine scolaire et laïque de Voglans qui doit resté neutre.


Élisabeth BADINTER, ancien professeur à l’École polytechnique, philosophe, parle carrément d’une contre-société en cours d’édification en France.

 

Cette contre-société tente d’installer progressivement son contrôle  dans tous les secteurs de la société et dans notre vie quotidienne, sous l’influence des islamistes payés par l’Arabie Saoudite en concurrence avec les islamistes placés sous la direction des Frères musulmans (organisation créée en 1928 en Egypte par le grand-père de Tariq RAMADAN, classée terroriste dans plusieurs pays du Moyen-Orient, à l’origine du mouvement révolutionnaire et de la guerre civile en Syrie, financés directement par le Qatar et soutenue militairement par la Turquie d’ERDOGAN). 
 
Ces Frères musulmans et autres salafistes pilotent, dans les coulisses des territoires perdus de la République, plusieurs organisations musulmanes pour prendre le contrôle des musulmans installés en France et s’affrontent pour cela aux réseaux diplomatiques des pays maghrébins ( Algérie,Maroc, Tunisie) qui, eux-aussi, veulent garder le contrôle par l’intermédiaire des mosquées sur les musulmans immigrés venus d’Afrique du nord et par là-même sur leurs enfants. 
Il faut noter aussi l’influence croissante des réseaux diplomatiques et islamistes turcs dont milligorus.
 
Voilà où nous en sommes aujourd’hui par la faute de TOUS les responsables politiques et administratifs qui ont dirigé la France et ses collectivités territoriales depuis cinquante ans, en laissant s’installer l’islam (par idéologie libérale trop permissive à l’égard de l’étranger, par lâcheté et soumission, par une importante corruption) dans le sillage d’une trop forte et continuelle immigration non-européenne, qu’ils ont également favorisée par des facilités administratives, et financières sans jamais avoir consulté le peuple français par référendum sur ce basculement ethnoculturel qui modifie profondément le visage de la France.
 
Et ce sont ces mêmes dirigeants ou leurs successeurs qui ont créé ou laissé créer cette grave menace pour l’avenir de la France qui osent encore, aujourd’hui, se présenter aux Français en leur expliquant qu’ils sont la solution, qu’ils ont la solution, alors qu’ils devraient dégager !
 
Pour résumer :  l'IMMIGRATION non-européenne conduit à l'ISLAMISATION laquelle entraîne inévitablement la DÉSTABILISATION du fait de la nature totalitaire et violente de l'islam et du déséquilibre démographique qu'entraîne l'immigration dans certains endroits, comme l'a encore montré l'attaque au gaz lacrymogène d'une boucherie-charcuterie de Lyon qui vend du porc (
https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2020/09/29/lyon-8e-des-employes-d-une-boucherie-gazes-parce-qu-ils-vendaient-du-porc).
 
Marcel GIRARDIN

Conseiller municipal de Voglans de 2014 à 2020

 

 

DOSSIER : repas sans porc à la cantine de Voglans

 

 

La laïcité à la française est un modèle, unique au monde, fondé sur l'existence d'un Etat, normalement...fort et neutre à l'égard des religions.

 

Cette fonction d'arbitre neutre de l'Etat est d'autant plus indispensable au vivre ensemble que certaines religions, comme la musulmane, d'installation très récente en France, se veulent au-dessus des lois décidées par le peuple français et veulent imposer les leurs ! 

 

Avec leur proposition de repas sans porc, le maire, sa première-adjointe, les adjoint(e)s et les élu(e)s de la majorité municipale de Voglans... s'inscrivent eux dans la démolition de ce modèle français de laïcité en appliquant à la cantine scolaire, une disposition de la loi musulmane ( la charia ), là où seule la loi française du 9 décembre 1905 devrait régner en son article 2, qui stipule que la République ne reconnait aucun culte.

 

Rappel : 
 
Contrairement à ce que la première-adjointe a stupidement raconté lors du conseil municipal du 9 février 2015, un repas ou un aliment est légal (halal) au regard de la loi musulmane, s'il est sans porc, car plusieurs sourates et versets du Coran (source sacrée et première de la charia) interdisent la consommation de la viande de porc : la sourate 2, verset 168 ; la sourate 5, verset 4 ; la sourate 6, verset 146 ; la sourate 16, verset 117. Source : le Coran, texte intégral, Garnier-Flammarion, 1970.
        Ci-dessous le verset 117 de la sourate 16 du Coran :

 

Un élément important...

 

Il faut ajouter un élément important qui n’est jamais présenté. Les mêmes versets 168, 146, et le 117 mentionné ci-dessus, indiquent tous qu’il sera pardonné aux musulmans s’ils sont obligés de manger du porc, contraints qu’ils seraient par le besoin ou la nécessité ! Mais personne n'est obligé de venir à la cantine qui n'est pas un service public obligatoire...

Ainsi, rien n'oblige le maire, sa première-adjointe et les élu(e)s de leur majorité à islamiser, en partie, la cantine scolaire de Voglans.

 

Lire dans la marge l'entretien sur " La France soumise ", un livre préfacé par Elisabeth BADINTER, où est dénoncée la lente et sournoise progression d'une contre-société qui rejette les valeurs de la République et de la société françaises. Lire également l'éditorial de Jacques JULLIARD, intitulé " Contre le parti collabo " dans Marianne du 2 au 8 septembre 2016.

 

Lire aussi, ci-après, un reportage d'Europe 1, tiré d'un rapport des Services de renseignement français, sur les dérives du communautarisme dans les écoles : 

"https://www.lebulletinvoglanais.fr/préoccupantes-dérives-du-communautarisme-musulman-dans-les-ecoles-et-dans-les-cantines-selon-les-services-de-renseignement-exclusivité-europe-1/"

  

Pire, les juges du tribunal administratif de Grenoble ont validé, le 7 juillet 2016, la décision de la mairie de Voglans qui, selon eux, tend à faciliter l’exercice par les élèves de leurs choix alimentaires selon leur conscience et à éviter que certains d’entre eux soient privés de l’accès à ce service public( non-obligatoire ) en raison de leurs convictions. Cette formulation " selon leur conscience et en raison de leur conviction " est vraiment étonnante puisque seul le critère nutritionnel doit être pris en compte dans les cantines municipales de la République française, laïque et neutre.

 

Il y a là, de la part des élus majoritaires de Voglans et des juges administratifs, une inadmissible et surprenante dérogation à l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 par une claire reconnaissance de la loi musulmane ( repas sans porc) et son application par la mairie de Voglans, au sein d'un service public communal.

 

L'Etat ne joue donc plus son rôle d'arbitre et valide l'application par l'administration ( une commune est le premier niveau de l'administration ) des prescriptions du droit musulman, par nature hostile aux fondements de l'ordre juridique français.  

 

C'est regrettable de la part de magistrats dont le devoir est normalement de défendre l’application en France, du seul ordre juridique français...! 

 

Mais il y a plus. Non content de valider l'application d'une disposition de la charia (les repas sans porc), les juges m'ont, de surcroît, demander de verser 1200 euros à la commune de Voglans.

 

Autrement dit, ils me demandent à moi, qui voulait simplement que la neutralité du service public de la cantine municipale soit respectée par les élus, de payer pour que la charia puisse être appliquée à Voglans.

 

C'est un comble et une illustration parfaite, mais regrettable, de la perte de sens des élites qui se rendent ainsi responsables de la dérive dans laquelle est malheureusement entraînée la France. 

 

J'ai donc déposé, le 8 septembre 2016, par l'intermédiaire d'un avocat, une requête en annulation de ce jugement du 7 juillet 2016, auprès de la Cour Administrative d'Appel de Lyon aux motifs suivants :

 

1-Le tribunal administratif de Grenoble admet dans son jugement que le choix des menus soit guidé par « la conscience et les convictions » des enfants usagers de la cantine, cela en totale contradiction avec le principe de laïcité et de neutralité du service public.

 

2-Ainsi, le tribunal reconnaît que c'est bien suivant des critères moraux et religieux que les repas sans porc de la cantine scolaire de VOGLANS sont proposés.

 

3-Le tribunal administratif de Grenoble a donc validé un mode d’élaboration de menus prenant en compte certains interdits religieux, en violation des dispositions et principes constitutionnels.

 

4-Le fait que le conseil municipal ait souhaité « éviter que certains enfants soient privés de l’accès à ce service public en raison de leurs convictions » n’est pas de nature à rendre légale cette décision, s’agissant, encore une fois, d’un service public facultatif. Pour garantir l’accès au dit service, les menus doivent simplement être affichés à l’avance, permettant à chacun de s’organiser.

 

5-C'est donc le principe même de la prise en compte de contraintes religieuses dans l’élaboration des menus qui est illégal, quand bien même cela n’aurait pas d’incidence pratique dans le fonctionnement du service. 

 

6-Le tribunal administratif de Grenoble m'a demandé de verser à la commune de VOGLANS une somme de 1.200 euros au titre de l’article L. 761-1 du Code de justice administrative.

 

Ce faisant, le tribunal n’a nullement tenu compte de l’équité pas plus que de ma situation économique.

 

Tout d’abord, il faut rappeler que j'avais entamé toutes les démarches alternatives au contentieux avant de saisir, en dernier recours, la juridiction.

 

je suis ainsi intervenu devant la commission scolaire et en conseil municipal ; je m'étais adressé au Préfet de la Savoie, et avais adressé un recours gracieux au Maire de VOGLANS. Ce n’est qu’en dernier recours que j'ai saisi le tribunal administratif de Grenoble.

 

Ensuite, la situation économique de la partie concernée est prise en compte par le juge pour déterminer le principe et le montant d’une condamnation éventuelle au titre de l’article L. 761-1 du Code de justice administrative (CAA 29 février 1992, n° 91PA0817, Sté commerciale import-export).

 

En l’espèce, il est manifeste que la condamnation à verser 1.200 euros ne tient pas compte de ma situation économique personnelle.

 

Enfin, la condamnation d’un particulier au titre de l’article L. 761-1 du Code de justice administrative est un événement peu fréquent, et les condamnations aussi importantes (1.200 euros) sont encore plus rares.

 

Or, s’il est exact que j'ai eu l’occasion de saisir le tribunal administratif de Grenoble de trois autres recours contre les décisions de la commune de VOGLANS, l’article L. 761-1 du Code de justice administrative ne peut pas constituer pour la juridiction un moyen de me sanctionner, quand bien même la commune de VOGLANS me jugerait trop « actif » à son goût.

 

7-Pourtant, le montant très élevé de cette condamnation pourrait laisser croire qu’il s’agit bien là d’une sanction « globale » à l’égard de mes autres contentieux, et non d’une condamnation relative à ce seul recours.

 

Quoi qu'il en soit un jugement ne devrait pas pouvoir être assimilé à une forme de " vengeance " ou à un moyen d'empêcher un élu-citoyen de, modestement, contribuer à la réparation des nombreux dérapages du système politico-administratif, actuellement en pleine dérive !

 

Ci-dessous mon communiqué à la suite du rejet de mon recours, en 2018, par la Cour administrative d'appel de Lyon

                      Merci de bien vouloir cliquer dessus pour l'agrandir.

... suite page 2 ci-dessous

 

Ci-dessous la fiche d'inscription à la cantine municipale telle qu'elle était distribuée par la mairie aux parents d'élèves à partir de 2010-2011.

 

Après les interventions que j'ai faites à partir de 2014, comme conseiller municipal opposé à cette dérogation religieuse, la mairie a légèrement modifié cette fiche en ajoutant repas de substitution à côté de repas sans porc !

 

Vous remarquerez que les élèves qui doivent manger selon un PAI pour des raisons médicales, sont obligés de présenter une ordonnance du médecin et d'établir une sorte de convention PAI avec la mairie.

 

Il y a donc bien une faveur ( une dérogation) accordée aux élèves qui refusent de manger du porc sans aucune justification sérieuse fournie par un nutritionniste et sans aucune formalité à remplir avec la mairie. 

Laïcité : François Baroin estime qu’«on a trop laissé filer les choses»

Natacha Gorwitz   Public Sénat

Le 21.01.2015 à 20:27

 

Depuis les attentats, le débat national s’est focalisé sur les tensions que suscite l’application du principe de la laïcité. Or, les maires sont en première ligne, exposés au quotidien à ses effets immédiats sur le terrain. Souvent « isolés », ils sont plus nombreux à faire remonter  « des difficultés liées au vivre ensemble », Si ces problèmes ne sont pas nouveaux – « ça fait longtemps qu’on les connaît », reconnait Gilles Platret, maire UMP-UDI-Modem, de Châlons-sur-Saône qui co-préside le groupe de travail.

 

Mais, depuis quelques jours, les langues se délient. « Les maires sont les premiers à constater les difficultés et à la subir donc il faut les aider » et ce en apportant « des réponses rapides et urgentes », a-expliqué André Laignel, premier vice-président délégué de l’AMF. En réponse, le comité s’est engagé à fournir une liste de « recommandations » dès le mois d’avril.

 

« Pour les maires, les problèmes se posent au quotidien » a insisté François Baroin, qui pour l’occasion, a souhaité présider la réunion. En fait, le champ des domaines concernés est vaste, cela concerne pratiquement tout le spectre de l’action publique : l’école en premier lieu, avec les dérogations accordées pour les menus dans les cantines scolaires, demandes d’absence pour des questions religieuses, l’encadrement et l’accompagnement des activités périscolaires, mais aussi l’accès aux équipements sportifs avec, par exemple, l’aménagement des horaires dans les piscines, etc. Au niveau de l’état civil, la tenue des mariages ou l’organisation des funérailles peut faire débat comme le financement par subventions de certaines associations, l’application de l’interdiction de la Burqa dans certains quartiers ou enfin, la pratique de la médecine dans les établissements hospitaliers.

D’après François Baroin, « on a trop laissé filé les choses, on a trop entamé des barrages, on a trop ouvert de brèche », en matière de laïcité. Son objectif est clair : « il faut restaurer ces barrages et ce sera notre contribution ».  Sur ce constat, les membres de la commission sont unanimes : «  il y a eu beaucoup de  manquements à la laïcité ces dernières années », regrette André Laignel. Le clivage gauche-droite « surtout sur ce sujet brûlant » n’a pas de prise, explique Gilles Platret qui trouve qu’il serait « schématique » de penser « qu’il y a une laïcité vu par la droite et une laïcité vu par la gauche ».

Le groupe de travail affiche très clairement sa fermeté à l’égard du respect de la laïcité, et défend la stricte application de ce principe, en vertu – il tient à le rappeler, de la « neutralité du service public ». « Le service public doit être laïc, c'est-à-dire qu’il doit être neutre, qu’il doit être capable d’accepter tous les citoyens, quelle que soit leur origine sociale et leur origine philosophique ou religieuse, qu’ils croient ou qu’ils ne croient pas » explique André Laignel.

La première étape serait d’établir d’abord un diagnostic. Il faut « faire remonter toutes entorses et les coups de canif au principe de la laïcité », explique François Baroin, en s’appuyant sur  toutes les associations des maires de France auprès desquelles une enquête nationale va être menée. 

« Timbuktu » reporté à Villiers-sur-Marne, par peur de « tensions » après les attentats 

Le maire UMP de Villiers-sur-Marne, Jacques-Alain Bénisti, a décidé d’annuler la programmation du film « Timbuktu » par « peur qu’il ne fasse l’apologie du terrorisme » a-t-il déclaré au Parisien. Sa diffusion est reportée à « plus tard ». Le film, ovationné par la critique lors du dernier festival de Cannes aurait dû être projeté de mercredi à samedi la semaine passée, dans le cinéma municipal. « C’est une mesure de sécurité eu égards aux évènements » s’est-il justifié, invoquant le fait qu’Hayat Boumedienne, la compagne d’Amedy Coulibaly, est originaire de la ville : « certains habitants disent qu’elle est une héroïne, d’autres au contraire pensent qu’elle entache la collectivité ». Une décision infondée et disproportionnée selon André Laignel, premier vice-président délégué de l’AMF, qui a rappelé ce matin, à l’occasion du lancement du groupe de travail qu’un maire « n’a pas à interdire des films », « sauf s’il y a un risque grave à l’ordre publique », encore faut-il que « cela soit avéré ». Timbuktu est un « très bon film », « surtout pas un film anti-laïc » a-t-il expliqué : « au contraire, il est porteur de laïcité par les dénonciations qu’il contient. C’était un contre-sens pour ne pas dire un non sens ». 

Face à ces questions, « beaucoup de maires se sentent isolés » insiste André Laignel, qui sont parfois « soumis à de très nombreuses pressions ». Souvent,  faute d’information, des maires dérogent au principe de la laïcité de façon « involontaire ». Il arrive qu’on « ne sache tout simplement pas comment répondre » insiste Patrick Molinoz, maire PRG de Vénarey les Laumes qui co-préside le groupe de travail, surtout dans les petites communes où les moyens humains sont limités.

Pour autant, les « aménagements »  qu’auraient octroyés certains maires « pour répondre aux attentes de leurs administrés » relèvent, selon Patrick Molinoz, du « clientélisme » voire du « communautarisme » : « c’est l’inverse de la République ».  « Même si les questions posées sont tout – à – fait légitimes », il faut expliquer  que « la République ce n’est pas tel et tel traitement particulier », a-t-il insisté. « Quand on fait de la restauration scolaire, est-ce que ce sont les religions qui doivent faire le menu ou est-ce que c’est la nutritionniste ? Chez moi, c’est la nutritionniste qui fait le menu, pas les religions. », surenchérit André Laignel.

Tous s’accordent sur la nécessité d’accompagner les maires. C’est d’ailleurs la vocation première de l’AMF. Cela passe d’abord par un simple rappel de la loi et un travail d’information auprès des maires : « il faut rappeler les fondamentaux de la laïcité », à savoir « l’obligation de ne pas imposer sa croyance ou sa non croyance », explique Patrick Molinoz. Avec « pratiquement 40 % de nouveaux maires » , élus depuis mars de l’année dernière, beaucoup « ne connaissent pas forcément tout l’arsenal législatif et règlementaire qui touche à la laïcité » ajoute André Laignel.

Au-delà de sa mission de « conseil », la commission a laissé entendre que ces travaux pourraient déboucher sur des propositions de nouvelles dispositions législatives : « On se fixe un calendrier pour dans 3 mois formuler des propositions qui peut être iront jusqu’à modifier les lois, pas celle de 1905, mais le cadre d’application des mesures du principe de laïcité sur le service public » a annoncé François Baroin. En effet, « les cas pratiques que la loi n’aurait pas forcément envisagés sont extrêmement nombreux » précise Gilles Platret puisque « depuis la loi 1905, la société française a complètement changé ». Il faut donc s’interroger « sur la définition que nous donnons à la laïcité », « sur ce que la laïcité représente en 2015 ». 

Pour accéder au site de Public Sénat, copier l'adresse du lien suivant : http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/laicite-baroin-estime-qu-trop-laisse-filer-choses-789202

 

 

Cantine scolaire  : la proposition d'un repas sans porc par la municipalité de Voglans pose deux problèmes :

 

1- lorsque je les interroge à ce sujet, le maire, la première-adjointe et les autres membres de la majorité municipale sont incapables d'expliquer ( ne veulent pas...?) pourquoi ils proposent un repas sans porc à la cantine municipale ; 

 

2- à l'évidence, ils le font pour se soumettre à un interdit religieux imposé par une religion exotique, l'Islam, qui n'existait quasiment pas en France, il y a cinquante ans. Bien que minoritaires, les adeptes de cette religion parviennent en effet, aujourd'hui, à imposer aux autorités publiques ( Etat, collectivités locales, entreprises publiques )  l'application de cette loi religieuse dans de nombreux domaines de la vie quotidienne en France. Et cela sans tenir compte de la légitimité de la culture et de la loi françaises à s'imposer en France aux lois et coutumes venues d'ailleurs. 

 

Cette proposition de repas sans porc est illégale au regard de la laïcité qui implique le respect du principe de neutralité du service public et l'interdiction faite à toute religion d'imposer ses prescriptions à la République. Voir dans la marge le point 3 du rappel à la loi publié le 15 octobre 2013 par le premier ministre.

 

C'est pourquoi, le 10 février 2015, j'ai écrit au Préfet de la Savoie (lettre ci-dessous) pour lui demander de faire respecter ce principe de laïcité à la cantine scolaire de Voglans.

 

Sa réponse contenaient à mes yeux des arguments contradictoires, voir ci-dessous son courrier daté du 3 mars. Je lui ai donc présenté les conséquences potentielles de sa position dans une lettre déposée en préfecture le 16 mars dernier. Voir dans la marge ma réponse au Préfet de la Savoie.

 

Lors de ma dernière intervention au conseil du 9 février 2015, je m'étais appuyé sur les récentes prises de position de l'association des maires de France ( AMF ) et notamment de ses président et vice président qui estimaient qu'on avait trop laissé filer les choses en matière de laïcité. Voir ces déclarations ci-dessous.

 

Son vice-président expliquait que dans sa ville, ce n'était pas les religions qui fixaient les menus des cantines scolaires mais la nutritionniste. Voilà un exemple que les élus de la majorité municipale de Voglans pourraient avantageusement méditer !