Le promoteur et le maire abandonnent le projet !

Nouvelle incroyable ! Le maire a retiré, le 21 juin 2013 le permis de construire de l'immeuble Le Pré de l'église parce que le gérant de la SCI Le Pré de l’église, lui avait demandé, le 6 juin, son annulation à cause du foncier et de mon recours. Cliquez dans la marge de gauche pour lire l'historique détaillé de cette très regrettable affaire politico-immobilière et pour lire les documents.

Le tribunal administratif m'a informé en m'envoyant le 24 octobre, le document que le cabinet d'avocats lyonnais de la mairie lui avait envoyé le 7 octobre pour l'informer de cette situation et demander une décision de non-lieu à statuer. Voir le mémoire des avocats ci-contre. Remarque : les élus pouvaient très facilement informer le tribunal de ce retrait par un simple courrier recommandé, sans payer encore une fois, pour le faire à leur place, le même avocat lyonnais ... ! Voir en bas de déroulé.

Le cabinet d'avocat et les élus de Voglans, relayés par " leur clientèle", essayent  de faire croire que c'est moi le responsable de cet abandon avec mon recours devant le tribunal administratif du 22 février 2013 alors que :

  • « le promoteur » avait cassé le compromis avec les époux Baccard le 14 août 2012 ( le permis date lui du 27 août 2012 ! ) ;
  • les élus avaient officiellement annoncé dans leur délibération du 1 er février 2013 que la SCI Le Pré de l'église abandonnait le projet ;
  • surtout, les élus ont faussé dès le départ le prix du foncier en fixant illégalement à 430 000 euros le  prix des 720 m² et en surévaluant de 300 000 euros la valeur de ce terrain uniquement pour venir en aide, par favoritisme, à un de leurs amis et clients électoraux, en lui permettant de  racheter ses dettes de 233 000 euros. A qui ont profité les 200 000 euros restants ? La question reste posée pour l’instant !
  • Que de difficultés avec le foncier pour un promoteur : en effet à ces 720 m² pour 480 000 euros sont ensuite venus s’ajouter les 560 m² pour 341 000 euros soit 1280 m² pour 821 000 euros, sans parler des 600 000 euros qu’étaient en droit d’exiger les propriétaires de la dernière maison comprise dans le périmètre de l’ex-projet du Pré de l’église soit un total de 1 million 400 000 euros pour 1460 m² de foncier : Voglans plus cher que sur la Côte d’Azur !!!
  • La responsabilité des élus de Voglans est énorme. En effet, ils se sont faits, en 2006, 2008 et 2012, les complices de cette magouille politico-immobilière qui a déjà coûté sa maison à la famille BACCARD ; laquelle voulait simplement se défendre face à des promoteurs et des élus pas clairs. Voir ci-contre l’historique détaillé que j’ai réalisé sur toute cette affaire regrettable pour l’image de notre village qui a grandement besoin d’être défendu contre des appétits et des comportements qui doivent rester étrangers à notre commune !

En ce qui concerne mon recours ci-joint. J’assume parfaitement ma requête contre ce permis bancal et de circonstance, notamment en matière de places de stationnement et d’accès à la voie publique ( la rue centrale ) et qui menaçait de faire disparaître le captage de la source publique.

Si j’ai pris un risque certain pour mes propres biens en cas de mise en cause devant le tribunal de Grande Instance ( comme dans l’affaire Baccard ), c’était pour rester fidèle aux 70 habitants qui ( propriétaires et locataires dont deux conseillères actuelles de la majorité MERCIER, domiciliés du nord de la commune jusqu’à proximité de l’ancienne mairie ) avaient signé en 2006 une pétition, portée par plusieurs riverains dont moi-même, contre les conséquences d’une urbanisation excessive du centre et pour le maintien d’un paysage architectural villageois, d’un cadre de vie de qualité au cœur du chef-lieu et la sauvegarde du captage de la source publique !