RECOURS CONTRE FRENCH TECH IN THE ALPS....

RESISTANCE A L'ANGLICISATION GENERALISEE !

 

Nous devons, nous les citoyens français, nous battre aussi contre toutes les tentatives d'anglicisation voulues par toutes " nos " élites qui ont, comme le regrettait, il y a quelques années, le conseiller à la francophonie de Michel SLEIMAN, alors Président du Liban, jeté aux orties la langue française.

 

Ces élites, adeptes du catéchisme libéral, après avoir depuis quarante ans bradé tout le potentiel scientifique, industriel et économique de la France ( dernier scandaleux exemple avec le dépeçage d'ALSTOM ) essayent aujourd'hui de faire croire aux Français désemparés, que la solution miracle à tous nos problèmes, notamment au déficit abyssal de notre balance commerciale, serait un passage généralisé à l'anglais pour améliorer ainsi notre compétitivité.

 

Foutaise que tout cela ! En effet, vous auriez beau parler parfaitement l'anglais que vos produits ne se vendraient pas plus pour autant, si la qualité et la demande de ceux-ci n'étaient pas au rendez-vous !

 

La fréquentation de nos merveilleux domaines skiables de Savoie ne dépend pas prioritairement du baragouiné anglais des Savoyards mais du maintien du meilleur rapport qualité / prix des séjours et d'un accès fluide et sécurisé aux stations, quelles que soient les conditions météorologiques.

 

Et puis, comment pourrions-nous accepter que cette langue étrangère qu'est l'anglais vienne coloniser notre propre territoire, avec le soutien des fonctionnaires de l'Etat, en s'affichant, seule sur nos murs, comme l'a accepté le préfet de la Savoie pour l'appellation French tech in the Alps ?

 

Tous ces décideurs politiques ( politiciens et élus ), administratifs et économiques semblent avoir oublié, bien légèrement, que la langue française est un élément fondamental de la personnalité de la France !

 

RECOURS CONTRE L'APPELLATION EN ANGLAIS...

 

Mon commentaire sur l'ordonnance du 20 novembre 2020, à lire ci-dessous, rendue par la présidente de la deuxième chambre du tribunal administratif de Grenoble.

 

Après un visa sans aucune consistance, un défaut de base légale manifeste, l’auteur de l’ordonnance a commis une très lourde « erreur» d’appréciation qui ne peut que surprendre, tant elle est grossière et visible.
 
En effet, dans ses motivations très succinctes et inexactes, elle a écrit que je demandais l’annulation de la décision de rejet de mon recours gracieux en date du 13 juin 2019 par le préfet et non pas celle de l’arrêté de DUP du 22 février 2019, l’acte initial validant l’installation de FRENCH TECH IN THE ALPS.
 
OR CELA EST ABSOLUMENT FAUX ! En effet, comme vous pourrez le constater sur ma requête, ci-dessous, enregistrée par le TAG le 13 août 2019, j’ai bien, et uniquement, demandé l’annulation de l’arrêté de DUP du 22 février 2019 en tant qu’il validait l’installation de cette appellation anglaise en bordure de la VRU de Chambéry et jamais je n’ai écrit dans ma conclusion n°1, comme le mentionne faussement l'ordonnance, que je demandais, seulement, l’annulation du refus opposé le 13 juin 2019, à mon recours gracieux par le préfet de la Savoie.

 

J'ai donc saisi, le 2 décembre 2020, le président du tribunal administratif de Grenoble d'une demande d'ordonnance rectificative afin que soient corrigées les incontestables " erreurs " contenues dans cette ordonnance du 20 novembre. J'ai reçu plusieurs soutiens de personnalités et associations nationales et vais faire appel devant la Cour administrative d'appel de Lyon.
 
Je peux donc que légitimement m’interroger, et peut-être vous avec, sur les motivations du déni de justice par lequel cette ordonnance vient si tristement de s’illustrer face à la défense de la légitime place de la langue française sur son propre territoire.
 
Ma requête ayant été déposée le 13 août 2019, s’agit-il, de :
 
- faire gagner définitivement les partisans de la mise en scène graphique de l’appellation anglaise FRENCH TECH IN THE ALPS en bordure de la VRU de Chambéry, en misant sur mon renoncement ;
 
-faire gagner du temps au préfet et à la société AREA dont les travaux avancent vite depuis l’été 2019, pour que la construction du mur de soutènement et l’installation de FRENCH TECH IN THE ALPS, interviennent avant que la Cour d’appel administrative de Lyon, éventuellement saisie, ait eu le temps de se prononcer sur le fond ;
 
-me pénaliser financièrement en m’obligeant, de toute façon, à payer les honoraires d’un avocat indispensable pour pouvoir saisir la Cour d’appel ?
 
Que cette ordonnance d’un magistrat français en arrive, au moyen de telles  «erreurs» et contre la Constitution, contre la loi du 4 août 1994, contre la très ancienne légitimité de la langue française en Savoie et donc en France, à favoriser l’anglicisation à outrance et les collaborateurs de l’anglo-américanisation de la France, est révélateur du peu de légitimité de cette entreprise d'effacement de la langue française sur notre territoire national et, souhaitons-le, de son inéluctable ruine à terme.
 

 

Cliquez sur les documents pour les agrandir.

 

Ordonnance du 20 novembre 2020

Recours du 13 août 2019

 

                              Pièce complémentaire n° 1

 

                              Pièce complémentaire n° 2

 

                                       Pièce complémentaire n° 3

 

Ci-dessous une partie de l'entretien que le ministre de la Culture a accordé au Figaro du 4 août 2019, pour "fêter" l'anniversaire de la loi dite Toubon.

 

Le ministre dit notamment que la loi Toubon est aujourd'hui largement intégrée aux usages, globalement bien appliquée et respectée...

 

Vous avouerez que cela ne manque pas de sel au vu de ce qui précède et de toutes les autres et nombreuses violations, dont la dernière en date est l'enregistrement de la marque " PARTNER WITH FRANCE " par le...premier ministre auprès de l'I.N.P.I ( institut national de la propriété industrielle) !

 

Comme quoi le mauvais exemple vient toujours de plus en plus haut !