Dernière minute : un article en page 2 du Dauphiné-Libéré, daté du vendredi 29 mars 2019 et à lire ci-dessous, annonce que la Motte-Servolex a toujours affirmé son souhait de conserver le centre de secours sur son territoire.
Cet article est une nouvelle opération d'intoxication de l'opinion publique, après les articles de 2009 du Dauphiné-Libéré ( lire ci-dessous et en bas du déroulé ) où Monsieur Luc BERTHOUD affirmait devant son conseil municipal de la Motte-Servolex, que le centre de secours Sud lac serait construit, sur la zone de la Prairie à Voglans...qu'un giratoire devait desservir prochainement...!!!
En 2019, on attend toujours ce giratoire qui serait bien utile compte tenu du caractère dangereux et encombré de ce croisement..aux heures de pointe !
Tout cela devait se faire, en 2009, 2010, 2011...et bien entendu, d'un commun accord entre la Motte-Servolex et Voglans... !
Eh bien non ! La caserne des pompiers sud-lac sera construite à la Motte-Servolex, ... et non pas à Voglans, sur la zone de la Prairie, à l’emplacement de l’ancien domaine de l’Etape, acheté alors à grand frais par le maire et le conseil municipal de Voglans...
Ceux-ci avaient besoin d'un motif honorable ( la caserne de pompiers... ) pour justifier une dépense de plus de 2 millions d’euros dans cet achat de complaisance, pénalisant ainsi lourdement les finances de la commune.
Lors de la réunion du conseil municipal de la Motte-Servolex du 19 février 2019, plusieurs officiers de sapeurs-pompiers sont venus présenter la future caserne, dite sud-lac, dont le permis de construire a été accordé pour une installation sur 12 500 m², à côté de l’A 41, sur le territoire de la Motte-Servolex. Lire l'article du Dauphiné-Libéré, ci-dessous, du 23 février 2019.
Et pourtant...!!!
La propagande locale, relayée par plusieurs articles complaisants du Dauphiné-Libéré de 2009, avait voulu faire croire aux Voglanais que la caserne sud-lac allait s'installer dans la ZAC de la Prairie, à Voglans.
Il s'agissait pour la majorité municipale, avec l'aide de Dominique DORD, de faire oublier aux Voglanais que cet achat municipal à plus de 2 millions d'euros était, en réalité, une opération " amicale " de sauvetage financier effectuée au profit des gestionnaires de " La Sauvegarde " qui avaient dilapidé l’argent de cette association départementale, mal en point, et propriétaire de ce domaine.
Lire, ci-dessous et jusqu'en bas, les précisions sur cette incroyable affaire à tiroirs et notamment ses développements judiciaires où le maire et les élus de sa majorité se sont bien moqués des juges de Chambéry en effaçant les traces de l'incendie criminel du restaurant de ce domaine de la Prairie !
Vous trouverez également les aspects financiers et leurs conséquences pour Voglans, après les articles du très coopératif et très complice...Dauphiné-Libéré et la délibération de grand lac du Bourget du 12 avril 2018, accompagnée du photomontage de la caserne et de la carte d'implantation !
Les preuves de l’absence d’intérêt municipal de cette étonnante opération politico-immobilière à la ZAC de la Prairie se trouvent, pour la commune de Voglans dans :
1-la remise en vente, par la commune, de ce domaine, TROIS JOURS après son achat !
2-la mise en difficulté des finances communales qui conduisit à un déficit de 27 %, si important que le préfet( un protecteur du maire parmi d’autres…) aurait dû saisir la Chambre régionale des Comptes dont l’intervention est prévue pour rétablir l’équilibre des finances communales à partir d’un déficit de 10 %... Lire sur "https://www.lebulletinvoglanais.fr/finances-communales-et-de-la-calb/la-cavalerie-budgétaire-du-conseil-municipal/"
3-l’achat par la CALB d’une partie du domaine de l’Etape pour éviter que le déficit soit encore trop élevé l’année suivante et oblige l’Etat à finalement intervenir.Le prétexte alors avancé pour cet achat fut donc la fameuse et fumeuse installation de la caserne des pompiers… qui venait pourtant juste de s'installer dans des locaux provisoires à la Motte-Servolex !
Voir ci-après les deux extraits de la page Finances du Bulletin municipal de 2011
Il faut noter que la remise en vente de ce domaine, TROIS JOURS après l’achat de celui-ci par Voglans, coïncide aussi étrangement, avec l’incendie criminel, quinze jours après, du restaurant Labelvie qui faisait également partie de ce domaine.
Cet incendie criminel fut à l’origine d’une pitoyable et très coûteuse procédure judiciaire lancée par le maire et les membres du conseil municipal de Voglans pour se
débarrasser du gérant récalcitrant du restaurant qui ne voulait ni racheter les murs de son commerce, détruit seulement en partie, ni quitter les lieux puisque son bail allait
jusqu’en 2014.
Le maire, ses adjoints et ses colistiers, dans leurs torts, furent condamnés à plusieurs reprises par le tribunal de Grande Instance et aux frais de la commune ( mais là encore difficile d’avoir les factures des honoraires des différents avocats de la mairie même si la somme tourne autour de 100 000 euros voire la dépasse…) notamment parce qu’ils avaient effacé, EN SE MOQUANT DES JUGES de CHAMBERY, les traces de l’incendie criminel ( normalement c’est un grave délit…que la justice et ses juges firent semblant de ne pas voir) en effectuant des travaux qui visaient , comme le rappela la Cour d’Appel de Chambéry, qui les condamna également, non pas à restaurer les lieux en l’état mais à transformer les locaux ( afin de chasser de fait le restaurateur NDLA ) et y accueillir une société de formation chambérienne, l’ENAAI, à la recherche de locaux plus grands… Il faut noter que la dernière condamnation du maire et de ses colistiers remonte à l’été 2014 quand la Cour de cassation refusa même d’examiner la requête, perdue d’avance du maire, et le condamna, dans la foulée ! "https://www.lebulletinvoglanais.fr/restaurant-incendie/" "https://www.lebulletinvoglanais.fr/restaurant-incendie/historique-de-l-affaire-et-du-procès/"
Il se dit que les frais d’avocat devant la Cour de Cassation sont extrêmement élevés mais de cela le maire et sa majorité s’en moquent puisque ce ne sont jamais eux qui payent, même lorsque ils sont condamnés, mais les finances de la commune ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle lui et la première-adjointe font toujours appel à des avocats, souvent d’ailleurs le même avocat de Lyon, même lorsque cela ne s'impose pas puisque le recours à un avocat n'est pas nécessaire devant un tribunal administratif !
Et dire que les conseillers de la majorité municipale actuelle continuent de toujours voter, les yeux fermés, dans le même sens que le maire et sa première-adjointe et cela même sur des dossiers de marchés publics dont certains sont très surprenants, pour ne pas dire plus… !